GENDARME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. « homme de guerre à cheval puissamment armé; combattant » av. 1475
escuier gendarme (G.
Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, IV, 275 : un gentil
escuier gendarme qui avoit en charge seize ou vingt lances); 1477-83 (G.
Leseur,
Hist. de Gaston de Foix, I, 63 ds
Bartzsch, p. 147 : un ... bel et adroit
gendarme ... fort aysé en son harnoys); 1680
cette femme est un vrai gendarme (
Rich.);
2. 1790 « agent de police » (d'apr.
FEW t. 4, p. 107b); 1792 (Décret du 26-27 août 1792 ds
Brunot t. 9, p. 933, note 3). Issu de
gens d'armes, plur. « soldats » début
xives. (Joinville,
St-Louis, éd. N.L. Corbett, 143), « cavaliers » 1352-56 (
Bersuire,
Tite Live, B.N., 20312 ter, fol. 1 v
ods
Gdf.
Compl.; cf. 1439, nov.
capitaines de gens d'armes. Edit établissant une force permanente à cheval ds
Isambert,
Recueil gén. anc. lois fr., t. 9, p. 59, § 1),
gent d'arme, sing. coll.
ca 1465 (
Chants hist. des règnes de Ch. VII et L. XI, Bartzsch, p. 148),
v. gent et
arme.