GAUDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 2
emoitié du
xiiies. [date du ms.]
galde bot. (
Ornement des dames, éd. P. Ruelle, 224).
II. 1732 « bouillie » (L.
Liger,
La Nouvelle Maison rustique, t. 1, p. 83). I du germ. *
walda « réséda » (
cf. m. néerl.
woude « id. » (
Verdam), angl.
weld « id. », all.
Wau « id. ») qui a succédé au lat. class.
lutum « gaude des teinturiers, couleur jaune » et qui est à l'orig. de l'esp.
gualda, de l'a. cat.
gauda, du port.
gualde, gualdo et de l'it.
gualda (v.
DEAF, col. 396). À en juger d'apr. son ext. *
walda a dû passer très tôt en lat. vulg. (peut-être au
vies. d'apr.
FEW t. 17, p. 487b) sans doute à la suite de l'importation de cette teinture de Germanie ou par l'intermédiaire de la main-d'œuvre germanique employée par l'importante industrie textile concentrée dans le cours inférieur du Rhin; v.
Roll.
Flore t. 2, pp. 186-187. II issu de I, p. anal. de couleur.