GARNISAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1784 jurispr. (
Necker,
Administration des Finances, t. 4, p. 278 ds
Brunot t. 6, p. 496);
2. 1845 admin. (
Besch.). Contraction de l'anc. subst.
garnisonnaire « celui qu'on établit en garnison chez les débiteurs » (
Trév. 1743-1771), lui-même dér. en
-aire* de
garnison « établissement de sergents chez les débiteurs » (v.
garnison 3 β). Ce moyen d'exécution est très ancien,
cf. 1260
mangeur (ds
Gdf.), 1282 lat. médiév.
comestores vel custodes (
Du Cange, t. 2, p. 434c), 1283
garde (
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. Am. Salmon, t. 2, p. 43), 1327
saisineur (ds
Gdf.), 1372
mangeur et gasteur (
Du Cange,
loc. cit.), il a été aboli par la loi du 9 févr. 1877 (v.
Lar. 20e).