GARINGAL, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1180
galingal (G.
de Berneville,
Gilles, 855 ds T.-L.);
ca 1180
garingal (La Mort Aymeri de Narbonne, éd. J. Couraye du Parc, 2426). Empr. par l'intermédiaire du lat. médiév.
galanga (
ixe-
xes.,
Antidotarium Glasgowense, 147, 150 ds
André Bot., s.v. galenga),
galinga (
ixes.,
Miscellanea Tironiana, 49, 26;
ixe-
xes.,
Antidotarium Augiense, ibid.),
calangani (fin
ixes.,
Coll. Sangallensis ds K.
Zeumer,
Formulæ Merowingici et Karolini ævi, 1886, p. 415 ds
Rom. Forsch. t. 26, p. 938) à l'ar.
halanğān (attesté vers le mil. du
ixes., sous la forme
hūlanğān, haulanğān), lui-même empr. au persan
hāvalinğān (
FEW t. 19, pp. 61-63;
Lok. n
o795; v. aussi
DEAF, s.v. galingal et
Z. rom. Philol. t. 92, pp. 119-123).