GARDIEN, IENNE, subst.
Étymol. et Hist. [1174 en lat. médiév.
guardianus (Doc.
ap. Du Cange t. 4, p. 125a); 1255 en fr., s. réf. ds
Bl.-W.
1-5];
1. 1264
gardiain « celui qui a charge de garder (une personne, un lieu, un bâtiment) » (Doc., Archives du Jura ds
Gdf.
Compl.);
2. ca 1270 « supérieur d'un couvent » (
Couronnement de Renard, éd. A. Foulet, 1202). Issu, par substitution de suff., de l'a. fr. *
gardenc (
gardens, etc., au sens 1 dep. le
xiies., v. T.-L.;
DEAF, s.v. garder, col. 180-182), lui-même dér. du rad. de
garder*; suff. germ.
-enc, v.
-an, -ane, étymol. B 6. Pour le sens 2,
cf. également l'a. prov.
gardian « id. » (
Vie de S. Alexis ds
Rayn. t. 3, p. 425b), cet emploi étant propre aux couvents franciscains.