GARDEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165
guardeor « celui qui veille (sur quelqu'un ou quelque chose) » (
Benoit de Ste-
Maure,
Troie, éd. L. Constans, 26088); en partic.
xiiies. « personne qui garde (des animaux) » (
Poire, 935 ds T.-L.);
2. xiiies. [ms. C] « personne qui conserve ce qu'elle a »
Meauz vaut bons garderres que bons gaaignierres (
Proverbes fr., éd. J. Morawski, 1251; pour l'interprétation
cf. ibid., 1298); 1370-72 (N.
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 234). Dér. de
garder*; suff.
-eur2*.