GARANTIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Moyen de garantir quelque chose à quelqu'un
1. a) [fin
xies. « engagement de celui qui se porte garant de quelque chose; caution » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 75 :
garantie « garantie »)];
ca 1210
en avoir a garantie « avoir la certitude, être sûr de » (
Herbert de Dammartin,
Foulque de Candie, 11796 ds T.-L.);
b) 1588 « ce qui est l'assurance, le gage de quelque chose d'autre » (
Montaigne,
Essais, III, chap. 12, éd. A. Thibaudet, p. 1189);
2. 1804
garantie due par le vendeur à l'acquéreur (
Code civil, p. 4);
3. a) 1832 dr. publ. (
Say,
Écon. pol., p. 249);
b) 1872
sans garantie du gouvernement (Lar. 19e); c) 1845-46 dr. internat. (
Besch.).
B. Moyen de garantir quelqu'un contre quelque chose
1. ca 1160 « protection, défense » (
Enéas, 1135 ds T.-L.);
2. 1789 dr. « dispositions juridiques tendant à protéger certains droits » (
Sieyès,
Tiers-état, p. 85). Part. passé subst. de
garantir*.