GARANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. [Fin du
xies. bot.
warance (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n
o1068)];
ca 1185
garance « id. » (A.
de Paris,
Alexandre, III, 5152 ds
Elliott Monographs, 37, p. 258);
2. ca 1165
warance « teinture rouge extraite de la racine de cette plante » ([
Chr. de Troyes],
G. d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 2244);
3. ca 1265
warance « couleur rouge » (
Gloss. de Harl., 140 a ds T.-L.). De l'a. b. frq.
wratja « garance » qu'on restitue d'apr. l'a. h. all.
rezza « id. » (
Graff), empr. au lat.
bractea, brattea « feuille de métal, notamment d'or » qui a été confondu sémantiquement avec le lat. class.
blatta, -ea « pourpre ». Le mot est attesté en Gaule sous forme latinisée dep. le
viies. dans des chartes, des glossaires, des capitulaires (v.
Du Cange t. 4, p. 26),
cf. DEAF, col. 136.