GAMBADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1480-90 ([G.
Coquillart],
Monologue des Perrucques ds
Œuvres, éd. M.-J. Freeman, p. 319, 35 : Bon corps pour faire la
gambade). Considéré souvent comme un empr. à l'ital.
gambata (
DG; EWFS1-2;
Hope, p. 40) bien que ce dernier ne soit attesté que dep. le
xvies. (d'apr.
DEI), le fr.
gambade peut aussi bien avoir été empr. au prov.
cambado, gambado (
FEW t. 2, p. 119b;
Bl.-W.
3-5) qui, sans être attesté, semble-t-il, antérieurement au mot fr., doit pourtant être ancien étant donné son extension dial. dans une grande partie du domaine d'oc (v.
Mistral;
cf. aussi attest. litt. de Saboly,
xviies.,
ibid.); sur les var. K/G (en a. prov., seulement
camba, mais quelques dér. en
gamb-), v.
Mistral,
loc. cit. et
Ronjat § 257.