GALOPIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 1388 « jeune garçon chargé de faire des courses » (B.
Prost,
Inventaires mobiliers et extraits des comptes des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, t. 2, p. 433, § 2727);
2. a) 1671
gallopin « jeune garçon espiègle, effronté; gamin qui court les rues » (
Fragments des mémoires inédits de Dubois ds
Bibl. Éc. Chartes, t. 4, 2
esérie, p. 41);
b) 1694
air galopin adj. (
Biancolleli,
Arlequin defenseur du beau sexe, I, 7 ds
Gherardi,
Théâtre italien, éd. 1741, t. 5, p. 198).
II. a) 1680 « demi-setier de vin » (
Rich.);
b) 1881 « petite chope (de bière) » (
Rigaud,
loc. cit.). Dér. de
galoper*; suff.
-in*; prob. créé comme surnom (surtout de personnes capables de courir et en partic. de garçons de courses) dès la fin du
xiies. (
ca 1179,
Renart, éd. M. Roques, 2558);
cf. aussi lat. médiév.
Galopin (1198 ds
Mél. Roques (M.) t. 4, p. 183). Le sens II s'explique par une personnification du récipient.