GALFÂTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1808 « sobriquet d'un garçon d'hôpital ou d'auberge » (
Hautel); 1835 « bon à rien » (
Balzac,
Lettres Étr., t. 1, p. 281). Peut-être altération, au moyen du suff. péj.
-âtre de
galefretier « ouvrier calfat » (1542,
Rabelais,
Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, XX, 59 var.); « bon à rien, vaurien » (1564,
Id.,
Prologue livre V, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. III, p. 9), dér. de
gallefreter « calfater » (1542,
Id.,
Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, I, 149 var.), lui-même altération d'un plus anc.
galefeustrer (1478), v.
calfeutrer, ou bien, d'apr.
Wartburg, dér. de
galfat, forme dial. de l'Ouest du fr.
calfat1* (
cf. FEW t. 2, p. 57b et 58a;
Bl.-W.
5).