GALBE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1551
de garbe « de bonne grâce » (Fr. Habert, trad. d'
Horace,
Satyres, II, 3, Paraphrase ds
Hug.); 1578
galbe « grâce » (H.
Estienne,
Deux dialogues du nouveau langage françois italianizé, éd. P. Ristelhuber, t. 1, p. 38);
2. 1676
galbe « contour plus ou moins courbe d'une œuvre d'art » ici, archit. (
Félibien). Empr. à l'ital.
garbo (attesté dep. av. 1529, Castiglione, au sens de « forme, manière dont une chose est faite »; sens 1 dep. av. 1537, Biringuccio; sens 2 dep. av. 1574, Vasari ds
Batt.), prob. déverbal de
garbare « plaire, être au goût de » (dep.
xves., Pulci,
ibid.), issu d'un got.
*garwon (v.
gabarit); v.
Bl.-W.
5et
FEW t. 16, p. 23.