GALANTERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1537 « mauvais tour » (Messire
Baltazar de Castillon,
Le Courtisan, traduction de J. Colin, Livre second, p. XXXI, r
o);
2. 1611 « distinction, élégance dans l'esprit et les manières » (
Cotgr.)
3. a) ca 1630 « petit cadeau particulier à une dame » (
Peiresc,
Lettres aux frères Dupuy, I, 484 ds
Brunot t. 4, p. 270);
b) av. 1648 « propos flatteur, écrit galant (adressé à une femme) » (V.
Voiture,
Lettres, 25 ds
Littré);
c) 1667 « empressement à plaire à une femme » (
Molière,
Sicilien, XI ds
Œeuvres, éd. H. de Bouillane de Lacoste, 224);
4. 1665 « intrigue amoureuse » (
La Rochefoucauld,
Réflexions, 73,
ibid., éd. M. D. L. Gilbert, I, 62). Dér. de
galant*; suff.
-erie*. D'apr. H.
Estienne (
Deux Dialogues, éd. P. Ristelhuber, I, 238), il s'agirait d'un italianisme (
cf. galanteria attesté vers 1523-35 ds
Batt.).