GAIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1821
gayet, gail « cheval » (
Ansiaume,
Arg. Bagne Brest, f
o9 v
o). Terme dial. empr. au lorr.
gaille « chèvre », lui-même empr. de l'all.
Geiss « id. » et p. métaph. « femme maigre »,
cf. pour ce dernier sens : Rethel
gaille « vieille femme » (terme de mépris); Meuse « femme sèche et maigre » ds
FEW t. 16, p. 28b. Le m. fr.
galier « cheval » (1455,
Procès des Coquillards ds
Sain.
Sources t. 1, p. 97) se rattache à cette famille. L'a. fr.
gaillofre « rosse » (
ca 1307, G.
Guiart,
Royaux Lignages, éd. Wailly et Delisle, 12719) pourrait être à rapprocher de ces mots,
cf. DEAF, col. 49-50.