|
Fêtard, arde, subst.attest. 1884 « celui qui mène une vie de plaisirs » (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Yvette, p. 528); de fête*; suff. -ard*. Il est douteux que l'a. fr. fetart « nonchalant, négligent » (ca 1223, G. de Coincy, Miracles Vierge, éd. F. Koenig, I Mir 27, t. II, p. 258, 100) − 1700, Pomey, faitard d'apr. FEW t. 3, p. 482b, soit à identifier avec fêtard. Son rattachement à feste, fête* (FEW t. 3, p. 484b, note 8) fait difficulté, le mot (cf. les dér. fetardie, fetardise) ne présentant jusqu'au xixes. que des formes sans s ni accent circonflexe fetart, fetard, faitard et seulement le sens de « nonchalant ». Un rattachement à faire* et à tard* (cf. FEW t. 3, p. 349b : prov. fai-tard) fait difficulté du point de vue morphol. (le mot est exclusivement adj.) et chronologique. − Fréq. abs. littér. : 18.
|