FRESQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1540-50
painture à fresque (
Comptes des Bâtiments du Roi, éd. L. de Laborde, t. I, p. 190); 1669
fresque « peinture exécutée sur un enduit frais » (
Molière,
La Gloire du Val-de-Grâce, 239 ds
Œuvres, éd. E. Despois et P. Mesnard, t. 9, p. 555). Empr. à l'ital.
fresco « frais », attesté comme terme de peint. dep. fin
xive-début
xves. (C. Cennini ds
Batt. :
disegnare, colorire in fresco « dessiner, colorer sur un enduit frais »), de même orig. que
frais1*, le genre fém. du fr. étant dû à l'infl. de
peinture*. L'expr.
(peindre) à frais, calquée de l'ital., fut également attestée de 1596 (Vigenère d'apr. Greimas ds
Fr. mod. t. 17, p. 292) à 1636 (
Monet,
s.v. peindre).