FOURRIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1135
forier « soldat qui va au fourrage, au pillage » (
Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 2285);
2. a) ca 1280
fourier « officier de la cour chargé d'assurer le logement » (
Ph. de Beaumanoir,
Jehan et Blonde, éd. H. Suchier, 5193);
b) 1452 milit.
fourrier (
G. Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. II, p. 323, 11);
3. 1268
forrier « avant coureur » (
Cristal et Clarie, éd. H. Breuer, 5341); av. 1514 fém.
fourrière (
J. Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule et singularités de Troie, p. 206-207). Dér. de
fuerre « fourrage »; suff.
-ier*.