FOURNAISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1121 « grand four où brûle un feu ardent » (
St Brandan, éd. E. G. R. Waters, 912 : Cume buche de
fornaise); p. ext. 1654-55
la fournaise du mont Etna (
D'Ablancourt,
Lucien, Mort de Peregrinus);
2. 1823 « lieu où règne une chaleur intense »
la fournaise de l'équateur (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 2, p. 523);
3. 1831 « lieu d'intense activité (ici intellectuelle) » (
Hugo,
Feuilles automne, p. 718). Réfection avec dés. fém. d'un a. fr.
fornais mal attesté (
Wace,
Conception N. D., éd. W. R. Ashford, ms. L. Picard, 1782; pour l'ex. de
Florimont ds
Gdf.,
cf. T.-L.,
s.v. fornaise, p. 2123, ligne 20) mais prob. fém. comme son étymon le lat. class.
fornax et la plupart des formes qui en sont issues (
cf. REW3, 3451 et
FEW t. 3, p. 724b).