FOURMILLER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1575 « être le siège d'une sensation analogue au picotement des fourmis » (
A. Paré,
Introd. à la chirurgie, chap. 21 ds
Œuvres, éd. J. F. Malgaigne, t. 1, p. 82);
2. 1587 « s'agiter en grand nombre à la façon des fourmis » (
Lanoue, 356 ds
Littré);
3. 1595 fourmiller
de (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, livre III, chap. 13, p. 1199). Réfection à l'aide du suff.
-iller* de l'a. fr.
formiier [judéo-fr.
fromier « s'agiter », fin
xies. [imprimé
xves.]
Raschi,
Gl, éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n
o525], av. 1188 intrans. « être plein d'êtres qui s'agitent, grouiller » (
Partonopeus de Blois, 513 ds T.-L.), du lat. imp.
formicare « démanger »; reste encore à éclaircir l'orig. de
fremillon/fremiller (v. T.-L. et en dernier lieu,
Girart de Vienne, éd. W. Van Emden, gloss.,
s.v. fremillon).