FOUDRE1, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « décharge électrique qui se produit entre deux nuages » (
Roland, éd. Bédier, 1426);
2. 1559
foudre de guerre « guerrier à qui rien ne résiste » (
O. de Magny,
Odes, I, 129 ds
IGLF);
3. 1594 masc. sing. « condamnation » (
Guillaume du Vair,
Actions et traitez oratoires, éd. R. Radouant, VIII, p. 340);
4. a) 1642
coup de foudre « événement qui déconcerte » (
Corneille,
Polyeucte, II, 1, p. 407);
b) 1813 « amour subit et violent » (
Jouy,
Hermite, t. 1, p. 288). Empr. au lat.
fulgura plur. neutre du class.
fulgur, fulguris « éclair » devenu fém. En lat. class.
fulmen signifiait « foudre », il disparaîtra en b. lat. au profit de
fulgur qui prendra ce sens où il est lui-même concurrencé par
éclair*.