FORTIFIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1308 « rendre quelque chose plus fort, plus vigoureux » (
Ystoire de li Normant, trad. Aimé, 322 [Bartholomaeis] ds
Quem. DDL t. 2); 1580 « accroître les forces physiques » (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, livre I, chap. 25, p. 168 : si elle [la viande] ne nous augmente et
fortifie); 1580 « affermir moralement » (
Id.,
op. cit., livre 2, chap. 5, p. 405 : [la conscience]
fortifie l'innocent contre la torture);
2. fin
xives. « protéger une position » ici pronom. (
Froissart,
Chron., éd. S. Luce, I, 177); en partic.
ca 1389 « au moyen de fortifications » (
Guescl., 16911 ds
Littré). Empr. au lat.
fortificare « rendre plus fort ».