FLEUVE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiies. (
Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, XCII, 3 : Li
fluive leverent [levaverunt flumina]);
2. 1641 désigne ce qui est répandu en abondance (
Corneille,
Cinna, IV, 2 : Songe aux
fleuves de sang où ton bras s'est baigné);
3. fig. 1680 désigne ce qui s'écoule régulièrement (M
mede Sévigné,
Lettres, éd. Monmerque, VII, p. 124 : toute cette fameuse auberge, tout ce concours de monde me paroît, quoi que vous disiez, un
fleuve qui entraîne tout). Empr. au lat. class.
fluvius « fleuve ».