FLANC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « partie latérale du corps de l'homme et de certains animaux » (
Roland, éd. J. Bédier, 3158);
2. fin du
xiies. « partie du corps où la vie semble profondément logée » (
Cl. de Barking,
Vie de Ste Catherine, éd. W. MacBaine, 960);
3. 3
equart du
xiiies. [ms.]
al flan d'une montegne (
Alexandre, éd. H. Michelant, p. 66, 20);
4. 1559 « côté droit ou gauche d'une troupe » (
Amyot,
Philop., 16 ds
Littré). De l'a. b. frq. *
hlanka « partie latérale du corps »,
cf. l'a. h. all.
lancha «
id. » (
Graff t. 2, col. 222;
Schützeichel2), m. néerl.
lanke «
id.; hanche » (
Verdam).
Flanc a prob. été refait sur
flanche «
id. » (fin du
xies. ds T.-L.), qui était directement issu du frq., d'apr. des couples comme
brassebras, etc.