FILIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1228 « pelote de fil »
fil de filières (
J. Renart,
G. de Dole, éd. F. Lecoy, 275);
2. 1561 fauconn. (
J. du Fouilloux,
Méth. pour dresser et faire voler les oyseaux, ch. 11 ds
Gay);
3. 1690 hérald. (
Fur.);
4. 1859 mar. (
Bonn.-Paris).
B. 1. 1243 comm. « ordre de livraison avant l'échéance, qui est délivré à l'acheteur et peut se transmettre par voie d'endos » (
Règl. p. les drap. de Châl.-s.-M. ds
Gdf. Compl.);
2. 1790 « succession de lieux, d'états, de degrés à franchir avant d'arriver à un résultat » (
Saint-Martin,
Homme désir, p. 160 : ne faut-il pas que toute la postérité humaine passe par les
filières de la renaissance et de la restauration).
C. 1. 1382 sept. « instrument pour réduire les métaux en fil » (
Règlem. pour les tireurs de fil de fer, Ord., t. VII, p. 743 ds
Gdf. Compl.);
2. 1755 technol.
filiere à vis (
Encyclop. t. 6);
3. 1764 « pore par lequel les araignées et les chenilles font sortir la matière qui sert à tisser leur toile » (
Bonnet,
Contempl. nat., 12
epart., ch. 4 ds
Littré). Dér. de
fil*; suff.
-ière*.