| FIEFFÉ, ÉE, adj. Étymol. et Hist. Ca 1140 feffed « pourvu d'un fief » (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 3602); av. 1245 au fig. (Guill. Le Vinier, Poésies, éd. Ph. Ménard, XXXI, 32 : c'est (...) honte de blasme fievez); 1546 « qui possède au plus haut degré un défaut, un vice » (Rabelais, Tiers Livre, I, éd. M. A. Screech, p. 27). Dér. de fief*; suff. -é* (ou dés. -er, cf. a. fr. fieffer ds T.-L. et lat. médiév. feoffare, feffare au xiies. ap. Nierm., Latham). |