FIASCO, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1820 « échec » (
Stendhal,
Lettre à Mareste, 14 nov. ds
Corresp., t. II, p. 220 d'apr. A. J. Greimas ds
Fr. mod. t. 20, p. 302 : après les élections et le
fiasco de Constant). Tiré de l'expr. ital.
fare fiasco « essuyer un échec » d'abord en parlant d'une pièce de théâtre (dep. 1808, Pananti ds
Batt.), où le sens de
fiasco (fiasque*) serait un calque en ital. de
bouteille « erreur », utilisé par les français pour désigner les fautes de langage commises par les comédiens italiens qui se produisaient en France au
xviiies. (v. H. F. Rosenfeld ds
Neuphilol. Mitt. t. 54, pp. 327-356;
cf. aussi les expr.
appiccare il fiasco a qualcuno « tromper quelqu'un » dep. av. 1388, A. Pucci ds
Batt.;
vestir fiaschi « achever une œuvre médiocre » dep. av. 1574,
ibid.; v.
FEW t. 15, 2, p. 138b).