FEROUER, FERVER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1771
feroüer (
Zend-Avesta, trad. Anquetil du Perron, Paris, N. M. Tilliard, t. 1, 2
epart., p. 83); 1838
ferver (
Ac. Compl. 1842). Empr. au persan
ferouher, frôhar, correspondant à l'avestique
fravaši, sorte de génie protecteur et instigateur de la vie. D'apr.
J. Duchesne-Guillemin,
La Religion de l'Iran ancien, Paris, 1962, p. 328, le mot
fravaši ,,semble appartenir à la racine d'où est tiré [l'avestique]
vərə
θra « défense, résistance »`` (
cf. IEW, p. 1161). Selon J. Darmesteter dans sa trad. du
Zend-Avesta, 1892, t. 2, p. 502, l'avestique
fravashi ,,suppose un primitif *
fravarti qui n'est autre qu'un abstrait de
fra-var, synon. de
par-var « entretenir, nourrir ».
Fravarti, Fravashi est « la nourriture, le Génie qui nourrit »``.
Prononc. : [fε
ʀwε:ʀ], [-vε:ʀ].