FERRAILLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1654 trans. « se battre au sabre ou à l'épée » (
Cyrano de Bergerac,
Le Pédant joué, 200 ds
IGLF : ce n'est point que j'
aie jamais
ferraillé le fleuret); 1665 intrans. (
P. Quinault,
La mère coquette, I, 4 ds
Brunot t. 4, p. 475);
b) 1718 p. ext. « se battre, faire la guerre »
(Ac.);
c) 1718 « s'escrimer en paroles »
(ibid.);
2. 1861 « faire un bruit de ferraille » (
Armengaud,
Moteurs à vapeur, t. 2, p. 166);
3. 1930 construction « disposer les fers dans les constructions en béton armé »
(Lar. 20e). Dér. de
ferraille*; dés.
-er.