FERMETURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [Fin
xies.] judéo-fr. [
fremedures] (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D.S. Blondheim, t. 1, 476);
ca 1170 « fermeture supérieure (d'une construction) »
framure (
Rois, III, VI, éd. E. R. Curtius, p. 124); 1176-84
fremëure « moyen de fermeture, serrure [?] » (
G. D'Arras,
Eracle, éd. Raynaud de Lage, 3032); 1180-85
fermëure « forteresse » (
Raoul de Cambrai, 5501 ds T.-L.);
ca 1190
fermëure « dispositif pour fermer » (
M. de France,
Purgatoire, 344,
ibid.); début
xives.
fermeture «
id. » (
Ovide Moralisé, éd. C. de Boer, XII, 1604);
xviies. « action de fermer » (La Fontaine ds
Trév. 1771). Dér. de
fermer*; suff. a. fr. [
e]
ure (-ure*
), fermeture d'apr.
fermeté* « forteresse »,
cf. aussi lat. médiév.
firmatura, au
xiiies. ds
Nierm.