FENESTELLA, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1872 (
Lar. 19e: petite niche pratiquée dans le mur d'enceinte d'un chœur d'église, pour recevoir la piscine);
2. 1914 « petite ouverture pratiquée dans la voûte d'une crypte ou d'une confession permettant aux fidèles de voir et de toucher un reliquaire vénéré (
Vogüé-Neufville) » (
Archéol. chrét., s.v. confessio, col. 2504). Au sens 2, empr. au lat. chrét.
fenestella (
vies., Grégoire de Tours ds
TLL et
Archéol. chrét.), du b. lat. « petite fenêtre ». Au sens 1, empr. au lat. médiév. (
Blaise Latin Med. Aev.);
cf. angl.
fenestella (1797 ds
NED).