FENDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xies., ici en emploi intrans. « se déchirer, se diviser » (
Passion, éd. D'A. S. Avalle, 328);
2. ca 1100 fig.
Si grant doel ad que par mi quiet fendre (
Roland, éd. J. Bédier, 1631);
ca 1165
A poi que li cuers ne li fant (
G. d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 862);
3. a) 1168-91 [
li oel]
Riant et veir de cler fandu (
Chr. de Troyes,
Perceval, éd. F. Lecoy, 1819);
b) 1694 équit.
homme bien fendu (Ac.); 1835 escr.
Fendez-vous (Ac.);
4. ca 1306
fendant les ondes (
G. Guiart,
Royaux lignages, éd. N. de Wailly et L. Delisle, 9984). Du lat.
findere « fendre, séparer, diviser ».