FENESTRER, FENÊTRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Av. 1188 part. passé adj. archit. « garni de fenêtres » (
Partonopeus de Blois, éd. J. Gildea, 10820 : sale [...] bien
fenestree);
2. ca 1200 p. ext. « où l'on a pratiqué des ouvertures » (
G. de Douai,
Jérusalem, 3096 ds T.-L.).
B. 1. 1403
fenestrer « garnir (une fenêtre) de chassis, de volets » (
Comptes de l'argenterie d'Isabeau de Bavière ds
Havard);
2. 1584 « percer (une pièce) de fenêtres » (
Du Bartas,
2esemaine, 4ejour, Les Trophées, p. 359 bis ds
Hug.). Dér. de
fenestre, fenêtre*; suff.
-é*; dés.
-er. Cf. lat. class.
fenestrare « munir de fenêtres; fig. ajourer ».