FELLAG(H)A,(FELLAGA, FELLAGHA) subst. masc.
Étymol. et Hist. [1952 s. réf. ds
Lanly, p. 78] 1954 adj. (
Echo du Maroc, 5 juin,
ibid., p. 121 : le phénomène
fellagha); 1954 subst. (
Figaro, 1
erjuill., cité par A. Lanly ds
Fr. mod. t. 23, p. 47 : deux
fellaga). Empr. à l'ar. maghrébin
fəllāga, plur. de
fəllāg, nom donné « traditionnellement en Tunisie ou dans le Sud-Algérien aux bandits de grand chemin qui rançonnaient les voyageurs », et par la suite aux « rebelles soulevés contre l'administration française en Tunisie d'abord [1952-56] puis en Algérie [1954-62] ».
Fəllāg correspond à l'ar. class.
fallāq « pourfendeur, casseur de têtes », ar. marocain
fəllāq « homme dont le métier est de fendre du bois en toutes petites bûches » (
Dozy t. 2, p. 280;
Lanly, pp. 78-79;
Fr. mod. t. 23, pp. 45-48).