FARAUD, AUDE, subst. et adj.
Étymol. et Orth. 1725 arg.
Faraude « Madame, Mademoiselle » (
Grandval,
Vice puni, p. 108); 1740
faraud « jeune fat » (
Caylus,
Hist. de Guillaume ds
Œuvres badines, t. X, p. 29). Empr. à l'esp.
faraute, d'abord « messager de guerre, interprète » (dep. 1492, Nebrija d'apr.
Cor.,
s.v. heraldo), puis « celui qui récitait le prologue d'une comédie » (dep. 1611, Covarrubias,
ibid.) d'où « faraud » (dep. 1620, Quevedo,
ibid.), l'esp. étant empr. au fr.
héraut*.
Pharos « gouverneur » (1628,
O. Chéreau,
Le Jargon au Lang. de l'arg. réformé), donné comme 1
reattest. du mot fr. par
Esn., est à rattacher au lat.
pharao (
pharaon*; v.
FEW t. 8, p. 366a).