FANATISME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1688 « disposition d'esprit des fanatiques qui se croient inspirés de la divinité » (
Bossuet, 3
eavertissement, § 26 ds
Rob.);
2. 1729 « excès en faveur d'une foi religieuse ou d'une croyance » (
Meslier,
Mémoire, t. 1, p. 100 : le christianisme n'était dans son commencement qu'un pur
fanatisme);
3. 1730 « passion excessive que l'on porte à une personne ou à quelque chose » (
La Motte,
Disc. sur Trag., discours 2, p. 173 : Romulus pousse la valeur jusqu'à la témérité et la confiance en ses propres forces jusqu'au
fanatisme [qu'on me permette ce terme pour exprimer l'excès de la confiance]). Dér. du rad. de
fanatique*; suff.
-isme*.