FAIBLIR, verbe intrans.
Étymol et Hist. 1. 1188 « faire perdre de sa vigueur, de sa force physique » trans. (
Aimon de Varennes,
Florimont, 2413 ds T.-L. : Mai
flebis fut del sanc qu'il pert); « perdre de sa fermeté, de sa force morale » intrans. (
Id.,
op. cit., 7634,
ibid.); 1677 « perdre de sa valeur (en parlant des qualités intellectuelles) » (
Corneille,
Au Roi, Sur Cinna..., éd. Marty-Laveaux, t. 10, p. 312);
2. 1764 « perdre de sa force, de son intérêt »
cette pièce ... faiblit de scène en scène (
Volt.,
Comment. sur Corn., Rem. Othon ds
Rob.); 1797 « perdre de son intensité » (
Voy. Pérouse, t. 3, p. 96 : les vents passerent au Nord et
faiblirent). Dér. de
faible*; dés.
-ir.