FAIBLESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. En parlant de personnes 1265 « manque de force morale »
la foiblece des homes (
Brunet Latin,
Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, 54, p. 229); 1666 « complaisance, défaut de fermeté » (
Molière,
Misanthrope, IV, 3) en partic. 1674 « inclination » (
Racine,
Iphigénie, II, 1); fin
xiiies. « manque de force physique » (
Vie de St Alexi, 727 ds
Romania t. 8, p. 177 : Force et aide en ma
flebece, Et sostenance en ma viellece); en partic.
ca 1485 « perte momentanée des forces physiques » (
Myst. Vieux Testament, éd. J. de Rothschild, 26578 : Luy est il prins quelque
foiblesse?); en parlant de choses 1314 « manque de robustesse » (
H. de Mondeville,
Chirurgie, éd. A. Bos, n
o253 : s'il [ces liemens] estoient poi, il ne pourroient le chief sonstenir pour leur
feblesce); 1748 « manque d'importance, quantité insuffisante »
la faiblesse des préparatifs (
Volt.,
Louis XV, 27 ds
Littré). Dér. de
faible*; suff.
-esse* (l'a. fr. use normalement de
foibleté).