FADER, verbe trans.
Étymol. et Hist. [1725, Granval d'apr.
Rob.; en fait, le mot ne figure que dans l'éd. de 1827, v.
Sain. Sources Arg. t. 1, p. 332]; 1821 « partager le produit d'un vol » (
Ansiaume,
Arg. Bagne Brest, f
o9 r
o, § 193); 1881 « avantager quelqu'un (dans le partage) » ici fig. (
Richepin,
Chans. gueux, p. 113 : veinard,
fadé). Empr. au prov.
fadar, fada « douer; enchanter, charmer »; (
xiies. ds
Rayn.) dér. de
fada « fée », v.
fade3*; ce verbe correspond à l'a. fr.
faer « enchanter, ensorceler » (
xiies. ds T.-L.,
Gdf.), fr. mod.
féer.