FÉLIBRE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1868
félibre (
Mallarmé,
supra). Mot prov., empr. en 1854 à une poésie pop. par les promoteurs de la renaissance littér. de la lang. d'oc.; d'orig. inc., aucune des hyp. proposées ne paraissant satisfaisante : b. lat.
fellibris « nourrisson » var. de
fellebris, dér. du lat. class.
fellare « sucer », les poètes étant les nourrissons des muses (
Mistral); combinaison des deux termes désignant le livre : hébreu
sefer et prov.
libre (Ronjat ds
R. Lang. rom. t. 57, p. 525; R. Lafont,
ibid. v. Bbg.; H. E. Keller; v. aussi
FEW t. 20, p. 27b) ou esp.
feligres « paroissien » (Jeanroy ds
Romania t. 23, pp. 463-465), v. aussi
FEW t. 3, pp. 446-447 et t. 20, p. 27b.