EUBAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1664 (
Honoré Bouche,
La Chronographie ou description de Provence, Aix, t. 1, p. 68 : apres qu'il [Ammian] a parlé des Bardes et des
Eubages). Empr. au b. lat.
euhages (transcrit par erreur
eubages) de même sens, erreur de lecture d'Ammien Marcellin (15, 9, 8), sans doute d'apr. le gr. ε
υ
̓
α
γ
ε
ι
̃
ς, plur. de ε
υ
̓
α
γ
η
́
ς « pur, saint » (
Trév. 1721,
TLL, NED) pour ο
υ
̓
α
́
τ
ε
ι
ς (
Strabon 4, 4, 4 ds
Holder,
s.v. vati-s, v.
ovate), transcr. du gaul. *
vātis « prophète, devin » (une des trois classes de la hiérarchie celtique avec les druides et les bardes) qui correspond au lat.
vates « devin, prophète; poète inspiré des dieux; oracle » (
Ern.-Meillet)
cf. vaticiner.