ESTRAPADE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1482 [ms. de 1507]
mettre en l'estrapade « supplicier (un soldat ou un matelot) en l'élevant au haut d'un mât et en le laissant tomber brusquement » (
G. Flamang,
Vie et passion St Didier, éd. J. Carnandet, p. 288). Prob. empr., malgré le rapp. chronol. inverse, à l'ital.
strappata « id. » (dep.
xvies. d'apr.
DEI), part. passé substantivé de
strappare « arracher » (dep.
xives., Boccace ds
Tomm.-Bell.) prob. issu du got. *
strappan « lier solidement » (
cf. all.
straffen « tendre »). V.
FEW t. 17, p. 251.