ESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « ornement en forme de S » (
La Chanson de Guillaume, éd. J. Wathelet-Willem, 223);
2. 1388 « cheville de fer placée au bout de l'essieu pour empêcher la roue de s'échapper » (doc. ds
Du Cange,
s.v. essolium). Du nom de la lettre S pour désigner les objets ayant cette forme. Il convient peut-être de dissocier 2 de 1 et d'expliquer
esse 2 (
Bl.-W.1-5malgré
FEW t. 11, p. 1b, n. 1; v. aussi
Thomas Essais, p. 293) par une altération du m. fr.
heuce, de même sens, d'orig. discutée (
FEW t. 7, pp. 262-263a).