ESPALMER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1462 (
Arch. Nord, B 17692 ds
IGLF : Il commist et ordonna le dit Mathelin Taget [...] pour
espalmer et balier sieu [suif] es dictes galees). Empr., plutôt qu'à l'a. prov.
espalmar (
FEW t. 7, 513, n. 23) qui n'est attesté qu'une seule fois (1220-31,
Daudes de Prades,
Roman sur les quatre vertus cardinales, éd. A. Stickney, Florence, 1879, 524), à l'ital.
spalmare « enduire de suif [un bateau] », attesté dep. le
xives. (Pétrarque ds
Tomm.-Bell.;
cf. lat. médiév.
palmicare, palmisare «
id. », 1255, et
palmare «
id. », 1379, à Venise ds
Jal) qui comme le prov. et le cat.
espalmar (dep. début
xives. ds
Alc.-Moll, d'où l'esp.
espalmar), est dér. de
palma « paume de la main ».