ESBROUF(F)E,(ESBROUFE, ESBROUFFE) subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1815
esbrouf « coup de force » (
Winter,
Chanson ds
Mém. de Vidocq, t. III, p. 296 d'apr. G. Esnault ds
Fr. mod. t. 14, p. 58); 1821
grinchir à l'esbrouff « voler avec coup de force » (
Ansiaume,
Arg. bagne Brest, f
o11 v
o, § 282);
2. 1827
esbrouffe « air important » (
Un Monsieur comme il faut, p. 17). Prob. empr. au prov. mod.
esbroufe, niçois
esbrouf, propr. « ébrouement », aussi « gestes brusques, tapage, embarras » (
cf. faire sis esbroufe, faire d'esbroufe « se donner de grands airs »; v.
Mistral), déverbal de
esbroufa (esbrouffer*
).