ERRANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1180 « voyage, chemin » (
Proverbe au vilain, p. 248, 6 ds T.-L.), rare av. 1856 (
J. Barbey d'Aurevilly,
Lettre à Trébutien, 12 sept. [t. 2, p. 282] ds
A. François,
La Désinence «
ance »
ds le voc. fr., p. 48 : je vous raconterai mes
errances au bord de ses flots). Dér. à l'aide du suff.
-ance* de l'a. fr.
errer « voyager » (v.
errant1), avec infl. sém. de
errer* « aller çà et là ».
Cf. l'homonyme
errance en a. fr. :
ca 1165 « incertitude, défiance » (
B. de Sainte-Maure,
Troie, 10453 ds T.-L.);
ca 1190 « erreur » (
M. de France,
Purgatoire, 202,
ibid.); empr. au lat. class.
errantia « action de s'égarer » (dér. de
errare, v.
errer).