ENTRAVER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies.
entr(e)aver au fig. (
Deu le omnipotent, éd. W. Suchier, 5);
2. ca 1480 au propre (
G. Coquillart,
L'Enqueste d'entre la simple et la rusée, 221 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 68);
3. 1580 « empêcher de se faire, de se développer » (
Montaigne,
Essais, I, 18, éd. A. Thibaudet, p. 99);
4. 1887
voyelle entravée (
K. Bartsch, A. Horning,
La Lang. et la litt. fr. depuis le IXes. jusqu'au XIVes., p. 5). Soit dér. de l'a. fr.
tref « poutre »,
cf. travée; soit empr. de l'a. prov.
entravar de même sens, lui-même dér. de
trau « poutre, sommier », du lat. class.
trabs, trabis proprement « poutre ».