ENTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Fin
xies. judéo-fr. « greffer » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 47); 1
erquart
xiiies. fig. (
Reclus de Molliens,
Carité, 169, 6, ds T.-L. : [Carités] ... en son cuer autrui mal
ente). Du lat. vulg.
impŭtare « greffer » attesté dans les gloses (
TLL s.v. imputare, 732, 64) dér. de
inpotus « greffe, ente » attesté ds la
Loi Salique (
loc. cit. 733, 29 [lire
inputōs]) formé à partir du gr. ε
́
μ
φ
υ
τ
ο
ς « implanté »; le mot (le φ gr. étant rendu par p et non par f) s'est probablement transmis avec la pratique de la greffe par l'intermédiaire des colonies grecques de Provence avant la venue des Romains en Gaule.