ENCRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Mil.
xies.
enca (
S. Alexis, éd. Chr. Storey, 281);
ca 1160 [ms. A fin
xiie-début
xiiies.]
ancre (
Enéas, éd. Salverda de Grave, 8776). Du b. lat.
encau(s)tum « encre de pourpre (réservée à l'empereur) » puis « encre » neutre substantivé de
encaustus « peint à l'encaustique », gr. ε
́
γ
κ
α
υ
σ
τ
ο
ν « peinture à l'encaustique » de ε
́
γ
κ
α
υ
σ
τ
ο
ς adj., v.
encaustique; le b. lat. de Gaule septentrionale a gardé l'accent gr. sur la voyelle initiale;
cf. l'a. ital.
incostro (
xiiies.,
Batt.), représentant le b. lat. accentué sur la 2
esyllabe; pour l'a. prov. v.
Rayn. t. 3, p. 125 et
Levy (E.)
Prov. t. 2, p. 392.