ENCLIN, INE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « incliné, baissé » (
Roland, éd. J. Bédier, 139 : chef
enclin) −
xvies.,
Hug.;
2. fin
xiies. « porté à (faire quelque chose) » (
Sermons St Bernard, 81, 27 ds T.-L. : estre
enclint a pechiet). Formé sur le rad. du verbe d'a. fr.
encliner (
ca 1100,
Roland, 974 −
xvies. ds
Hug., cependant répertorié encore jusqu'à
Trév. 1771 avec la précision : « Il est vieux. Il faut dire et écrire,
incliner [suivant les préceptes de Vaugelas] »), lui-même du lat. class.
inclinare, v.
incliner.