EMMERDER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1436 « couvrir de merde » (
Gloss. de Salins ds
Gdf.) ,,vx`` ds
Lar. Lang. fr.;
2. 1828-29 « se moquer de quelqu'un, ne faire aucun cas de lui » (
Raban, Marco Saint-Hilaire,
Mém. forçat, t. 2, p. 160 : Laisse donc, ... je te dis que je l'
em... lui [ce jeune soldat fanfaron] et tout le régiment);
3. 1830 « ennuyer quelqu'un par des tracasseries, des discours, etc. » (
L'Héritier,
Suppl. Mém. Vidocq, t. 1, p. 303 : [le condamné à mort] ... c'est pour me tuer. Ça m'
emmer... [L'abbé] Il faut se résigner); 1857
emmerdant part. prés. adj. « qui cause de l'ennui, du tracas » (
Goncourt,
Journal, p. 323 : C'est
emmerdant). Dér. de
merde* « excréments »; préf.
en-*; dés.
-er.